Initialement, le « street art » regroupait particulièrement les artistes graffeurs et était associé à la culture « punk ». Ces artistes utilisaient la peinture en aérosol principalement. Cependant, petit à petit, diverses techniques plus élaborées sont venues se greffer à l'art de la rue. À ce jour, on peut surtout observer l'utilisation de l'aérosol, de l'aérographie, mais aussi de pochoirs, d'autocollants, de mosaïques composés de petites tuiles et de projections vidéo.
Pastels et toiles peintes à l'huile sont aussi souvent utilisés comme techniques dans le « street art ». La différence avec ces derniers réside dans le fait que la toile doit être, par exemple, exposée dans un lieu public, sans nécessairement avoir obtenu d'autorisation au préalable et réalisée de la façon la plus subversive possible.
Le « street art » demeure une étiquette souvent utilisée par les artistes qui refusent de se fondre à la masse, qui veulent détonner en affichant leurs visions politiques, ce qui les blessent, ce qui les répugnent ou les font réagir, sans toutefois être associés à une forme d'art, un mouvement, un groupe particulier. Les artistes de la rue sont en somme ces réfractaires qui désirent performer sans autorisation, sans consentement préalable, sans tabous et sans limites. On peut observer le « street art » partout au monde, puisque ce dernier n'a pas de frontières, pas de sexe, pas de délimitation établie. C'est ce qui en fait sa grande originalité et sa popularité de plus en plus vaste.
Certains pays et certaines villes possèdent par contre de puissantes législations contre ce type d'art. Ainsi, un « street artist » peut se retrouver parfois avec de lourdes contraventions, voire même des peines d'emprisonnement dans certains cas.
Il s'agit là sans doute d'un grand facteur de motivation pour certains.





